Jean-Luc Roux - What a wonderful world!
The world is changing at high speed and high scale. Human should slowdown their social metabolism and use the ongoing mutation of the society to build a sustainable future. One of the the main condition to reach that objective is that human develop their own inner peace and happiness. The blog will give you information, tools and reading to help you on that way.
Tuesday 14 April 2020
Les 7 nouveaux territoires d’un monde en émergence par Jean-Luc Roux.
Nous sortons de deux siècles d’exploration de la matière durant lesquels les pionniers et les piocheurs ont cherché à toujours davantage maîtriser la nature. Ils poursuivent leur quête aujourd’hui encore et sont à l’origine des catastrophes écologiques que nous connaissons. En tant que bionnier, j’ai exploré le vivant et j’ai découvert de nouveaux territoires qui sont déjà bien développés.
Je résume cette exploration en sept territoires.
Le premier d’entre eux est fait des monnaies complémentaires, des monnaies libres. C’est celui de la finance et de l’économie que certains appellent sociale et solidaire, mais je pense que cela va bien au-delà. Ces nouvelles monnaies sont à la base de plus de liens, de plus de solidarité et de moins de biens.
Un deuxième territoire intéressant à explorer est celui de l’énergie et notamment celui de l’énergie de flux. En effet, les énergies de stock ont montré leurs limites et leur inadéquation pour satisfaire nos besoins énergétiques à long terme. L’énergie solaire est une énergie de flux, comme toutes les énergies renouvelables. Toutefois, celles-ci ne peuvent pas combler l’ensemble de nos besoins énergétiques. Mais nous disposons d’un deuxième champ énergétique, méconnu, qui est celui de l’énergie libre. C’est une source d’énergie renouvelable disponible gratuitement, appelée aussi « énergie du point zéro ». C’est l’énergie électromagnétique contenue dans la trame de l’Univers. Elle est présente dans l’espace et dans la matière. L’énergie libre occupe tout le « vide » qui nous entoure. L’énergie libre représente un paradoxe pour la science contemporaine : ou il existe dans l’univers une force gravitationnelle supérieure aux masses répertoriées, ou il y a une énergie invisible libre qui subirait l’effet d’une pression que l’on pourrait appeler cosmique. La physique quantique tend aujourd’hui à démontrer que chaque mètre cube d’espace autour de nous contiendrait une quantité phénoménale de cette énergie. À ce jour, toutes les techniques qui nous ont été rapportées pour la capter font appel à un principe de déséquilibre temporaire de la structure des ondes électromagnétiques, causant ainsi une transmutation matière/énergie et/ou transfert énergie/énergie... Les premières machines de ce type, tel le moteur « minauto », commencent à être commercialisées. Pour aller plus loin et consulter les références de ce territoire, vous trouverez ci-après toutes les sources.
Un troisième territoire intéressant à explorer est celui de la troisième révolution industrielle, portée par un nouveau paradigme qu’on appelle le biomimétisme, qui s’intéresse à la manière dont a fonctionné la planète Terre, l’organisme vivant Terre, pendant trois milliards et demi d’années et qui affirme que nous avons beaucoup de choses à en apprendre. Dans les laboratoires de biomimétisme aujourd’hui, on fabrique par exemple de la chaux à température ambiante, à pression normale, et sans solvant : exactement à la manière dont un œuf se forme. Une véritable révolution. Dans nos usines classiques, nous fabriquons au contraire la chaux à mille huit cents degrés et avec beaucoup d’impacts collatéraux ! Cette nouvelle discipline nous apprend en outre bien des choses sur les relations entre espèces dans la nature. Notamment, que la relation qui y est dominante est la symbiose, le partage, le collaboratif. Le conflit n’existe que dans des moments limités du temps et pour passer d’un stade à un autre. Nous pouvons en extrapoler que cette relation mutualiste ou symbiotique sera déterminante à mettre en place pour le développement durable. L'approche biomimétique nous apprend aussi à produire en cycles : le « cradle to cradle » . Nos futurs centres industriels ne rejetteront plus de déchets ou ils seront considérés comme des ressources pour d'autres productions.
Autre nouveau territoire encore, celui de la médecine. Nous allons passer de la biologie moléculaire à la biologie quantique et donc à la biologie de la connaissance, de l’immatériel.. Et cette biologie-là va nous apprendre que l'on peut fonctionner de deux manières : avec un système bio-chimico-électro-mécanique (les muscles, impulsions, réactions chimiques, etc.) et avec un système Wifi. C’est ce que font les bouddhistes : ils alimentent le système Wifi. Ils font de la méditation, c’est du Wifi. Extraordinaire, n’est-ce pas ? Il s’agit là d’un territoire dans lequel on a peu de limitations et qui est durable.
Un avant-dernier territoire est celui de l’éducation, dans lequel des bouleversements peuvent se passer. L’éducation, c’est le savoir partagé. Le savoir partagé, c’est le savoir mutuel. Savez vous qu’en France, à la période de la Restauration, le pouvoir en place voulant rattraper le retard avec la Grande Bretagne en formant des ingénieurs, a mis en place l’école mutuelle. Cette école a fonctionné pendant dix ans, en trois ans elle formait les élèves du primaire, en six ans, donc trois ans de plus, elle formait le primaire et le secondaire, et en trois ans de plus, c'est-à-dire en neuf ans, elle formait un universitaire. Pourtant, le pouvoir a décidé d’arrêter cette école. Pourquoi ? Parce que c’étaient des élèves autonomes qui sortaient de ces écoles. Aujourd’hui, au Brésil, avec une monnaie complémentaire qu’on appelle le Saber, on remet ce système d’école mutuelle en place.
Le dernier territoire, qui est fondamental pour nous, est celui des neurosciences et de la spiritualité. Les neurosciences sont cette science qui décrit l’être que nous sommes, c’est la science de l’être. Je me suis passionné pendant trois ans pour les neurosciences et j’ai découvert des choses extraordinaires. J’ai découvert qu’entre ce que les neurosciences découvraient et ce que le bouddhisme connaissait depuis deux mille cinq cents ans, il y avait des ponts entiers qui se faisaient. L’Institut Mind and Life, qui est la rencontre entre les grands Lamas et les scientifiques, a été précurseur de ce dialogue. En synthèse, nous sommes ce que nous pensons et avec nos pensées nous créons le monde.
Pour permettre l'émergence de ces nouveaux territoires, il y a au moins deux verrous à lever. Le premier est celui de l’argent conventionnel avec son architecture/programme qui amène à une mort collective, au même titre qu'une partie de jeu de Monopoly. Son programme interne est fait pour le pouvoir, la compétition, la concentration, la rareté. Le second niveau à déverrouiller, c’est nous. Il nous faut faire sauter le verrou intérieur de l'ego pour nous amener à la compassion, à l’amour, au partage. Il y a un lien entre le monde que nous organisons, co-créons et notre niveau de conscience. De quels moyens personnels disposons-nous pour nous amener à la sagesse d’un autre niveau de conscience?
Le premier verrou : nous-même
La solution est d’abord et avant tout de l’ordre de l’humain. Quels sont les obstacles, les freins, qui, à l’intérieur de l’Etre humain, ne permettent pas d’aller vers le partage, le don, l’altruisme, la coopération ? Qu’est-ce que l’humain a à régler? Quel chemin parcourir pour découvrir notre propre nature qui est don, générosité, joie et altruisme ? C’est ce que nous enseignent les grandes spiritualités, Bouddha en particulier. Il nous a appris que nous avons chacun la nature de Bouddha, que quoi qu’il nous arrive cette nature est inaltérable et, pourtant, elle ne s’exprime pas nécessairement. Elle va se manifester dans des occasions particulières, des occasions de rupture, de crise où tout à coup l’humain découvre ces qualités divines fondamentales. Cette nature de Bouddha peut aussi s'exprimer à travers le chemin spirituel qui « purifie » nos pensées et nos pensées.
La science s’est aussi intéressée à notre nature fondamentale. Ce sont notamment les travaux de Daniel Bateson, Richard Davidson, Francesco Varela dont la plupart des travaux neuroscientifiques ont été repris dans les séminaires de l'Institut Vie et Esprit (Mind and life Institut). Ces scientifiques nous parlent d'un cerveau de sagesse et de sérénité qu’on appelle le néocortex ou le préfrontal. Ce cerveau a des similitudes avec la description faite par les grandes spiritualités de ce que pourrait être l’esprit divin. Il gère le complexe, est silencieux, ne parle pas, prend la main quand il faut gérer des problèmes complexes, difficiles. Il nous communique directement par des flashs ou intuitions lorsque nos pensées et émotions sont calmes. C’est un cerveau dans lequel on va retrouver des qualités de sentiments tels la générosité, l’enthousiasme, l’intelligence émotionnelle (au sens de Daniel Goleman). Beaucoup de personnes témoignent de cette dimension là, de l’avoir déjà contactée. Mais qu’est-ce qui fait qu’on n’y a pas si facilement accès?
Pour répondre à cette question le chercheur et médecin Jacques Fradin a découvert que nous avions un double schéma de personnalités primaires et secondaires. Les personnalités primaires sont celles qui se forment pendant les premiers mois de l’enfance. C’est l’empreinte. Les éthologistes la connaissent bien, Konrad Lorenz a bien démontré l’empreinte chez l’animal et, comme nous refusons souvent notre appartenance animale, nous ne croyons pas avoir pareille empreinte. C'est dans ce territoire de la personnalité primaire que l'on va générer nos talents, c’est là qu’est notre être, que sont nos richesses. Quand on est dans cette personnalité-là, on est heureux de faire ce que l’on fait, on est dans l’agir, on est dans le processus, on ne regarde pas au résultat et on a une énergie importante, croissante qui vient tel le vent qui souffle dans la voile. Ce sont nos talents. La difficulté rencontrée est que, pour une grande majorité d'entre nous, ces talents ont été refoulés par notre éducation "conditionnelle" à l'origine de notre personnalité secondaire. Cette personnalité secondaire est celle que l’on croit être mais que l’on n’est pas. Nous l'avons acquise à travers le conditionnement de notre éducation, culture, environnement, etc. Soit un mode « punition et récompense ». Ce sont nos compétences acquises. Elles l’ont été par un schéma éducatif basé sur le bâton et la carotte. A chaque fois que je donne des bonnes réponses, je reçois des points à l'école, je suis bien noté. Donc, je construis sur la base de ce schéma-là une personnalité qui est imposée par le monde extérieur, mais cette personnalité n'est pas vraiment moi. Et dans certaines circonstances, elle jouera comme un frein à manifester mon Etre. Pourquoi? Parce qu'elle va réprimer, la capacité de talents que j'ai en moi.
Tant qu'on est principalement dans nos personnalités secondaires, on est dans le territoire cérébral qui va créer tous les comportements compensatoires liés à des insatisfactions profondes. Ce que l'on fait avec nos compétences n’est jamais aussi satisfaisant que ce que l'on fait avec nos talents. Dans le premier cas, la motivation est liée au plaisir d'agir et dans le deuxième, le plaisir est associé au résultat. Le champ des compétences peut être partiellement satisfaisant tant quand on a des résultats, mais quand on n'a plus de résultats, ce n'est plus satisfaisant du tout, et on développe alors des comportements compensatoires: consommation compulsive, alcool, drogues licites et illicites, sexe, etc. Toute notre économie de marché, de l'emploi, est une économie qui fonctionne principalement sur le recrutement de nos compétences. On recrute des gens compétents et on ne s'intéresse pas, dans la plupart des cas, sauf dans les entreprises de la connaissance, à nos talents. On ne s'intéresse pas à ce que vous savez faire et qui vous donne du plaisir et du bonheur. Ces comportements compensatoires nous placent dans la logique de la consommation compulsive, qui est celle qui draine toute l'économie de consommation et de marché. Et là, la seule critique, le seul contrôle, le seul pouvoir que l'on a, est sur soi-même. C'est ce travail sur soi que peuvent proposer aujourd'hui les thérapies neurocognitives et comportementales ou la démarche spirituelle telle que le bouddhisme qui nous permettent d'aller retrouver notre véritable nature en gérant nos émotions négatives principalement issues de la personnalité secondaire.
Le deuxième verrou : le rapport à l’argent
Si la solution est de l’ordre de l’humain, elle est donc aussi en lien avec l’argent. L'architecture monétaire de l'argent rare induit en effet une vision erronée du monde. Elle nous donne une vision dans laquelle on pense que tout ce qui est rare est abondant et que tout ce qui est abondant est rare. Je m'explique, l'argent rare conventionnel, induit de part son programme interne, un argent de type patriarcal, un argent de compétition, un argent de pouvoir, un argent de contrôle, tout ce que l'on peut trouver dans les valeurs du masculin et en exclusion des valeurs du féminin . C'est un argent de conflit, il faut partir le chasser pour le posséder. Ce type de monnaie amène à la manipulation, à l'abus, à l'irrespect, à la peur, à l'égocentrisme et à la pression inhumaine dans tous les domaines y compris dans ceux des ressources rares que sont les matières premières, non renouvelables, de notre planète. Le second aspect est que cette monnaie rare a rendu rare ce qui est abondant comme la culture, l'éducation, la santé, l'alimentation, la spiritualité, etc. Ces domaines sont les premiers visés par la crise financière des Etats. Il n'y a pas de raison que ce qui est abondant et n'épuise pas les ressources de la planète soit devenu rare, si ce n'est à travers le programme (operating système) de la monnaie conventionnelle.
Comme antidote à la logique monétaire conventionnelle, les monnaies complémentaires permettent de rendre abondant des secteurs d'abondance de notre société, dans le domaine des soins, de la santé, de l'éducation, de la culture. Ces monnaies aujourd'hui, en complémentarité avec les monnaies officielles, permettent de développer, secteur par secteur, l'abondance durable, c'est une abondance qui permet à chacun de développer ses qualités de don, ses qualités de partage, de coopération et de collaboration.
Conclusion :
Il y a donc un avenir après le monde matérialiste et compétiteur qui se meurt sous nos yeux. Et c’est cela la bonne nouvelle. Le monde naissant sera plus immatériel et spirituel. Il nous fera découvrir l’abondance durable à travers la satisfaction de nos besoins profonds d’altruisme, de compassion.
L’autre bonne nouvelle est que la mutation ne dépend pas uniquement de circonstances extérieures, même si dans une certaine mesure, elles peuvent y contribuer (le système financier) mais elle dépend de nous-mêmes. Le monde en mutation ne pourra refléter autre chose que notre transformation intérieure.
A travers le regard transversal sur ces territoires émergents il m’apparaît, pour mener la mutation nécessaire à notre survie sur cette planète, de focaliser notre action sur deux priorités.
La première, la nécessaire écologie monétaire, diversité monétaire du local, régional, national à l’international ceci va demander de la créativité, de la désobéissance civile pour créer les monnaies satisfaisant nos besoins locaux : santé, éducation, transport, culture, alimentation, … le mouvement est en marche nourrissons le !
La seconde, développer la sagesse, le grand œuvre de la mutation en cours est l’Etre humain. Par la compréhension conjointe que nous apporte la science et la spiritualité, l’Etre humain n’a jamais été aussi proche de prendre le seul contrôle qu’il puisse avoir, le contrôle sur lui-même. Et incarné le monde qu’il souhaite voir advenir.
Jean-Luc Roux (2012)
Thursday 26 January 2012
Neurosciences et Spiritualité
QUAND NEUROSCIENCES ET SPIRITUALITE
NOUS AMENENT A L'ETRE
Aix-en-Provence – vendredi 24 février 2012 à 19h30
Best Western Hôtel le Galice - 7 route de Galice
Par Jean-Luc Roux
Dans cette conférence, Jean-Luc Roux présentera l’approche neuroscientifique
en tant que démarche de connaissance de soi. Cette approche
consiste en une compréhension du fonctionnement de nos quatre cerveaux,
directement lié à nos états d’être (bien-être ou malaise), nos relations aux
autres, notre positionnement en société (Soumission, domination, sociale ou
solitaire), nos personnalités (talents ou compétences). La connaissance de
ces outils peut faciliter l’adaptation au changement dans un monde en crise.
Il vous proposera un voyage passionnant dans nos territoires cérébraux. Il
passera en revue l’apport de chaque cerveau dans nos décisions et la joie
intérieure à laquelle ils peuvent mener lorsque nous restons à leur écoute
Entrée : 10 €
Réservation/information : 04 90 08 98 56 ou neurosciences.jlr@sfr.fr
NOUS AMENENT A L'ETRE
Aix-en-Provence – vendredi 24 février 2012 à 19h30
Best Western Hôtel le Galice - 7 route de Galice
Par Jean-Luc Roux
Dans cette conférence, Jean-Luc Roux présentera l’approche neuroscientifique
en tant que démarche de connaissance de soi. Cette approche
consiste en une compréhension du fonctionnement de nos quatre cerveaux,
directement lié à nos états d’être (bien-être ou malaise), nos relations aux
autres, notre positionnement en société (Soumission, domination, sociale ou
solitaire), nos personnalités (talents ou compétences). La connaissance de
ces outils peut faciliter l’adaptation au changement dans un monde en crise.
Il vous proposera un voyage passionnant dans nos territoires cérébraux. Il
passera en revue l’apport de chaque cerveau dans nos décisions et la joie
intérieure à laquelle ils peuvent mener lorsque nous restons à leur écoute
Entrée : 10 €
Réservation/information : 04 90 08 98 56 ou neurosciences.jlr@sfr.fr
Tuesday 22 December 2009
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