Monday 4 August 2008

Alternative trade networks and the coffee system



coffee is a complex business. But the book is filled with examples of growers groups that have been able to achieve remarkable progress by pooling expertise and resources that deliver a lot of the value currently added (if at all) by layers of intermediaries.
Of particular importance are alternative trade networks and the nascent Community Agroecology Network (CAN). Alternative trade networks emerging in the coffee system are based on lessons learned from farmers’ markets, community-supported agriculture, and attempts in other markets to connect producers and consumers in more direct relationships that are socially just and ecologically restorative, and promote mutual learning and positive change.
Alternative trade networks redistribute value through the network against the logic of bulk commodity production, reconvene trust between food producers and consumers during the direct exchange of goods.
In Agua Buena, Costa Rica, the farmers’ cooperative has developed the capacity to ship roasted coffee directly to North American consumers’ doors. Coffee delivery depends on the postal service, and direct exchange is difficulty; however email and Internet chatrooms facilitate these interactions.
I'm hoping to involve the Community Agroecology Network (CAN) in City Eco Lab, this November, to see 
what knowledge and expertise might be shared between them and organisations like AMAP in France. Watch this space.

Sunday 6 April 2008

New tools again poverty : specific and complementary money

"Make poverty history and give the poor people the right and the mean to develop there creative. This will be the only way to develop adapted solution to there current situation. The complementary and specific money is part of this strategy. Change and open your mind." Jean-Luc Roux

Complementary Currency Systems are appropriately-designed social and economic networks which encourage cooperation and reciprocation, self-reliance and mutual aid, local production, micro-small enterprise development, socio-economic solidarity and economic justice for the meeting of needs, cultural revitalization, socio-economic solidarity and rural reconstruction.

Complementary Currency Systems use a medium of exchange that circulates together with the national currency to support the local economy in a way that is socially just. Click here for a brief introduction to Community Currency Systems in Asia, Africa and Latin America.

To learn more about starting or improving your local exchange, complementary currency or appropriate economic system, please make use of the many resources available in this website.

Le Monde selon Monsanto


Documentaire de Marie-Monique Robin
(France, 2007, 1h48mn)

Coproduction : ARTE France, Image et Compagnie, Productions Thalie, Office National du film du Canada, WDR

Un fantastitque travail de vérité journalistique. Prenez le temps citoyen pour être informé et agir en conséquence. (Jean-Luc Roux)

"Je n’ai jamais vu une société qui ait une influence aussi déterminante et à un niveau aussi élevé sur les autorités gouvernementales en charge de la réglementation que Monsanto avec ses OGM."
(l’essayiste Jeremy Rifkin)


Monsanto, multinationale américaine née en 1901 à Saint-Louis, dans le Missouri, et d’abord spécialisée dans l’industrie chimique, est devenue en un peu plus d’un siècle le leader mondial des biotechnologies, en particulier sur le marché des organismes génétiquement modifiés (OGM). Elle détient les brevets de 90 % du maïs, du soja, du colza, ou du coton transgéniques cultivés dans le monde. Par le biais de rachats successifs, elle est en train de devenir le premier semencier de la planète et à terme, c’est la chaîne alimentaire toute entière qu’elle pourrait contrôler. Mais c’est d’abord avec le Round Up, son herbicide "total" (longtemps estampillé "biodégradable") qu’elle a commencé, à partir de 1974, à conquérir le monde. On lui doit aussi des produits aussi variés que le terrible Agent Orange, massivement déversé sur le Viêt-nam par l’armée américaine, les PCB (pyralène en France, interdit au début des années 80), l’aspartame ou les hormones de croissance (interdites en Europe et au Canada). Monsanto, avertit Marie-Monique Robin, est l’une des entreprises "les plus controversées de l’ère industrielle".

"Nourriture, santé, espoir" : sur son site, la firme de Saint-Louis promet une agriculture durable, aux rendements supérieurs, respectueuse de l’environnement. Journaliste d’investigation chevronnée, couronnée du Prix Albert-Londres en 1995, la réalisatrice a décidé de juger sur pièce, y compris en explorant le passé de l’entreprise. Sa première étape la mène à Anniston, en Alabama, où 40 % de la population, majoritairement noire, souffre de cancer. En 2002, Monsanto a été condamnée par la justice à lui verser 700 millions de dollars pour avoir dissimulé pendant des décennies la dangerosité des PCB…


Cobayes

Implacablement, d’Anniston jusqu’au Paraguay en passant par l’Inde, la Grande-Bretagne ou le Mexique, Marie-Monique Robin collecte des faits aussi alarmants qu’irréfutables et démonte point par point le discours de Monsanto. Elle démontre que, dans le dossier des OGM, les réglementations américaine et européenne ont été directement influencées, sans validation scientifique valable, par des alliés de la firme placés à des postes-clé au sein d’une administration tout sauf indépendante. Elle expose les stupéfiantes méthodes utilisées par la multinationale pour discréditer ses adversaires, mais aussi intimider les agriculteurs à domicile.

Elle laisse entrevoir enfin la catastrophe en germe dans les visées hégémoniques de Monsanto sur les semences du monde, dont les paysans indiens ou paraguayens subissent aujourd’hui les conséquences. "On ne devrait pas utiliser les citoyens comme des cobayes." Pour avoir exprimé ses inquiétudes à propos des OGM sur un plateau de la BBC, le biologiste Arpad Pusztaï fut licencié du jour au lendemain.

Quelques années plus tard, Le monde selon Monsanto donne une ampleur planétaire à cet avertissement.